Et le cœur fume encore
Compagnie Nova
Et le cœur fume encore, en donnant à entendre une pluralité de récits, rassemble mémoires occultées et mémoires officielles de la guerre d’Algérie, pour comprendre les fractures persistantes de la société française.
La Cie Nova poursuit son travail sur les poétiques de la décolonisation et l’amnésie coloniale en retraçant les mémoires, les littératures et les silences de la guerre d’Algérie. Croisant matière documentaire et matière littéraire, la pièce débute en 1955 et s’achève en 2001, entremêlant les récits de militants du FLN, d’enfants de harkis, de petits-enfants de pieds-noirs, d’appelés du contingent d’une guerre qui n’a trouvé son nom qu’en 1999.
En choisissant d’entrer dans l’histoire par l’intime et le souvenir, Et le cœur fume encore parvient à mêler rigueur documentaire et légèreté, émotion et intelligence, générosité et nuances, dans cette traversée de l’histoire bien souvent tue.
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La presse en parle :
TÉLÉRAMA TTTT : Cette représentation, superbement jouée, est exaltante. On la quitte avec un sentiment de gratitude. Parce qu’on a mieux compris cette tragédie et les dégâts qu’aujourd’hui encore elle engendre. Parce que le théâtre sort grandi d’avoir ainsi éveillé nos consciences. Fabuleux.
LIBÉRATION : La jeune compagnie Nova explore la mémoire des acteurs du conflit avec une énergie et un talent incontestables.
MÉDIAPART : D’une grande force scénique.
LES INROCKS : Percutant, c’est le moins qu’on puisse dire (…) C’est cela qui touche le plus dans ce spectacle : l’humanité à l’œuvre portée par les acteur.rice.s, qui jouent indifféremment des rôles de femmes, d’hommes, de Noirs, de Blancs ou d’Algériens pour tenter en acte de “décoloniser et dégenrer les imaginaires”.
LE CANARD ENCHAÎNÉ : Alice Carré et Margaux Eskenazi se sont plongées avec passion, et rigueur, et belle énergie dans cette histoire à vif. Rien de plus risqué. Elles réussissent haut la main. (…) Leurs 7 jeunes acteurs y vont généreusement. Applaudissements !
L’HUMANITÉ : Ici, le théâtre éclaire, décrypte, fait sens. (…) Une pièce salutaire.
LE MONDE : Certains passages sont remarquables (…) Tous les comédiens sont totalement engagés dans le spectacle, qui réserve des moments d’humour, mais ne lâche pas sa ligne : le poids écrasant de la responsabilité des politiques dans la guerre d’Algérie et dans ses suites qui n’en finissent pas de blesser les êtres et les consciences.
MARIANNE : Tour à tour émouvante, drôle, enragée, cette pièce servie par sept comédiens talentueux et une superbe mise en scène s’impose comme l’une des pépites de ce Off 2019.
SCENEWEB : Dans leur capacité à faire entendre une pluralité de récits, une polyphonie de traversées de cette guerre, complémentaires (…) Alice Carré et Margaux Eskenazi déploient une dramaturgie extrêmement habile. [Les comédiens] sont d’ailleurs très bons. Si bons que dans Et le cœur fume encore, on rit, on a les larmes aux yeux. Le plaisir du théâtre enfle à en devenir jubilatoire.
LES TROIS COUPS : Brillant opus choral de Margaux Eskenazi et Alice Carré sur la guerre d’Algérie. Leur travail d’écriture est formidable. (…) Le propos est complexe, nuancé autant qu’engagé. Il est porté par des comédiens impliqués qui savent changer de peaux, porter les paroles les plus difficiles à entendre. Des lambeaux de mémoire pour un spectacle mémorable.
Distribution
Conception, montage et écriture : Alice Carré et Margaux Eskenazi / Avec des extraits de textes de Kateb Yacine, Assia Djebar, Jérôme Lindon et de « Le Cadavre encerclé » de Kateb Yacine et la préface d’Edouard Glissant, publiés par les Editions du Seuil / Mise en scène : Margaux Eskenazi / Collaboration artistique : Alice Carré / Espace : Julie Boillot-Savarin / Lumières : Mariam Rency Création sonore : Jonathan Martin Costumes : Sarah Lazaro / Vidéo : Mariam Rency et Jonathan Martin / Régie générale et lumières : Marine Flores / Avec : Armelle Abibou, Loup Balthazar, Salif Cissé, Malek Lamraoui, Yannick Morzelle en alternance avec Lazare Herson-Macarel, Raphaël Naasz et Eva Rami / Avec les voix de Paul Max Morin, Nour-Eddine Maâmar et Eric Herson-Macarel.
Mentions
Avec le soutien de l'ONDA, Office National de la Diffusion Artistique.
Coréalisation : le Centre Culturel Ronny Coutteure, la Ville de Grenay et Culture Commune, scène nationale du Bassin minier du Pas-de-Calais.
Production : La Compagnie Nova et FAB – Fabriqué à Belleville
Avec le soutien : de la Région Ile-de-France, de la DRAC Ile de France, de la Ville des Lilas, du Conseil Départemental du 93, de Lilas-en-Scène, de la Ferme Godier (dans le cadre de la résidence action et territoire de la DRAC Ile-de-France), du Studio Théâtre de Stains, du Collectif 12, du Centre Culturel de la Norville, d’Arcadi, et de de la Grange Dîmière à Fresnes, de la fondation E.C Art Pomaret, de la SPEDIDAM, de la fondation d’entreprise VINCI pour la Cité.
Avec la participation artistique : du Jeune théâtre national
Remerciements : La Compagnie Nova remercie chaleureusement pour leur témoignages, confidences, dialogues et confiance toutes les personnes que nous avons rencontrées et qui nous ont permis de créer ce spectacle : Abdel-Ghani, L’Académie française, Kemal Alloula, Rachid Aous, Association les 4 ACG, Malek Bensmaïl, Raphaëlle Branche, Anna Brugnacchi, Olivia Burton, le Centre culturel algérien de Paris, le Cercle algérianiste de Marseille, Kevin Durst, Les Editions de Minuit, L’équipe du Collectif 12, Najib El Arouni, Annie Eskenazi, Frédéric Fachena, Sylvie Glissant, Alyne Gonzalès, Sarra Grira, Lazare Herson-Macarel, Stanislas Hutin, Amine Khaled, Luc Khiari, Ghislain Levy, Paul Max Morin, Nicolas Morzelle, Michel Naman, Raphael Naman, Robert Naman, Kamel Ouarti, Claire Ollivier, Rahim Rezignat, Benjamin Stora, L’équipe du Studio Théâtre de Stains, Claudie Tabet, Salima Tenfiche
Mardi 26 avril 2022 - 19H00
informations pratiques
MARDI 26 AVRIL 2022 – 19H
SÉANCE EN JOURNÉE – 14H
ESPACE CULTUREL RONNY COUTTEURE - GRENAY
Théâtre
Dès 13 ans
Durée : 2H05
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ / Solidaire 3€
Rencontre après spectacle.
